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Un planeur à bois qui date du début des années 1900 faisait partie des vieux équipements de la ferme lorsque Jean-François a pris la relève.
La machine était traditionnellement actionnée par une longue courroie connectée à la poulie d’un moteur stationnaire ou d’un tracteur. Au moment de la construction de sa maison, notre patenteux a réussi à donner une deuxième vie à cette antiquité, et même à en faire un outil très utile et polyvalent.
Il a d’abord fixé le planeur sur un cadre formé de tuyaux d’acier carrés. Une fois celui-ci bien en place, il y a soudé des attaches pour les trois points de son tracteur. Ainsi le planeur peut être déplacé très facilement si nécessaire. Il suffit ensuite de le déposer sur une surface solide et sécuritaire pour l’utiliser à l’endroit voulu.
Plus intéressant encore : Jean-François a éliminé l’utilisation de la longue et peu pratique courroie. « En plus, je n’avais plus de poulies », dit-il. Pour remplacer cette source d’énergie par celle de la prise de force du tracteur, il fallait cependant procéder à quelques ajustements.
C’est ainsi qu’il a d’abord fixé deux boîtes d’engrenages côte à côte sur le cadre d’acier qui supporte le planeur. Ces dernières démultiplient la rotation de la prise de force du tracteur et font tourner une petite roue d’automobile à une vitesse accrue. En appuyant cette roue sur la poulie qui actionne le planeur, elle la fait tourner dans le sens et la vitesse voulus. Jean-François peut varier la pression exercée par le pneu sur la poulie du planeur en utilisant une grosse vis d’ajustement fixée sur le cadre du planeur et sur le support de la roue d’automobile. Plus on allonge la vis, plus la pression est forte et moins il y a de glissement entre la poulie et le pneu d’auto. Suffisait d’y penser.