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Le météorologue Patrick Duplessis, de MétéoMédia, prévoit un début de mois plus frais pour septembre, mais par la suite le mercure devrait remonter pour conclure le mois avec 1 à 2 °C au-dessus des normales.
Des températures près du point de congélation devraient surprendre les habitants de certaines régions lors de la première semaine de septembre. La moyenne de température devrait alors s’établir à des niveaux de 3 à 5 °C sous les normales pour l’ensemble du Québec. L’est de la province pourrait demeurer plus longtemps dans ce modèle de température fraîche. Le météorologue ne prévoit pas de plus grands volumes de précipitations pour ce segment du mois, quoique les secteurs plus au nord pourraient recevoir davantage de pluie.
Vers la fête du Travail et la deuxième semaine du mois, un adoucissement des températures est prévu, lequel commencera par le secteur ouest du Québec pour ensuite se répandre vers l’est. Pour la troisième semaine, Patrick Duplessis anticipe la venue d’une anomalie, c’est-à-dire des températures plus chaudes que la normale. La masse d’air chaud qui devrait alors s’installer en altitude apportera du temps sec, ensoleillé et plus chaud, surtout si l’air en altitude se mélange avec l’air au sol.
La quatrième semaine demeure plus hypothétique, mais les modèles météorologiques suggèrent une légère baisse des températures, particulièrement dans les secteurs du nord-ouest québécois, en raison de la descente d’air froid qui devrait toucher à ce moment nos voisins ontariens. « L’air froid qui pousse par l’ouest pourrait amener un système plus juteux, plus pluvieux », analyse-t-il.
Septembre rime avec ouragans au sud du continent et, à ce sujet, Patrick Duplessis ne croit pas que le Québec subisse de trop grandes répercussions. « Par contre, dans la deuxième moitié du mois, avec les vents du sud qui devraient être plus présents, ils pourraient nous amener les restants des ouragans, si présents. »
Un mois d’août chaud
Au moment de l’entrevue, le mois d’août n’était pas terminé, mais le météorologue pouvait déjà affirmer qu’il sera légèrement plus chaud et humide que la normale. « Surtout dans l’est du Québec, comme Gaspé et Sept-Îles. Sept-Îles devrait d’ailleurs enregistrer un record : son mois d’août le plus chaud depuis que les relevés météorologiques existent, battant ainsi l’ancien record de 2015», souligne-t-il. Montréal devrait terminer le mois de 1 à 1,5 °C au-dessus de sa normale.
En ce qui concerne les précipitations, la variation est étonnante entre les différentes régions québécoises. « En Outaouais, ils ont eu beaucoup de pluie. Il manque 24 mm pour qu’Ottawa batte son record de précipitations pour un mois d’août. D’autres secteurs très localisés ont reçu beaucoup d’eau, comme Napierville [en Montérégie] qui a reçu 124 mm en seulement 12 heures le 23 août, tandis qu’un peu plus loin, Montréal recevait à peine 10,3 mm pour la même journée », énumère le spécialiste. Cela s’explique par la présence de fronts stationnaires, de cellules orageuses ou de fortes averses qui sont demeurés sur place. La région de Sherbrooke terminera vraisemblablement août avec 50 % plus de précipitations que sa moyenne, à l’inverse de Val-d’Or, qui a enregistré 75 % moins de pluie qu’à l’habitude. La région de Québec est restée dans la normale. « C’est vraiment variable », répète Patrick Duplessis.