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Les gourmets et les fins palais ont intérêt à se tenir aux environs de la place de la Paix, rue Saint-Laurent à Montréal, cet automne.
Un marché nouveau genre mis en branle par la Société des arts technologiques (SAT), le Marché du Foodlab, y propose des activités gourmandes et extravagantes s’articulant autour de l’art culinaire québécois.
C’est à l’automne 2010 que la direction de la SAT a cogité à propos de l’idée d’un marché public. Le projet visait entre autres à répondre à la volonté qu’a l’arrondissement de Ville-Marie de revitaliser l’axe du boulevard Saint-Laurent. Ainsi, les responsables ont voulu créer des événements inédits pour susciter l’intérêt des gens, tout en en faisant un lieu où ils pourraient s’approvisionner en fruits et en légumes. De fait, une douzaine de producteurs locaux tiendront boutique les jeudis, vendredis et samedis pour donner accès aux citadins à des produits frais ou transformés. Du côté événementiel, un bingo culinaire, une dégustation de vins natures et la préparation d’une soupe populaire à 100 personnes font partie des activités à l’horaire.
« La vocation de recherche culinaire est à la base du concept du Foodlab. La SAT est un lieu qui a pour mission de démocratiser les arts, mais on ne s’était encore jamais attaqués à l’exploration culinaire », explique le directeur du Foodlab, Frédéric Gauthier. Ce dernier espère que le projet permettra de tisser des liens entre urbanité et ruralité grâce à la participation des producteurs : « Les chefs et les designers culinaires qui collaborent aux événements vont puiser dans l’offre de produits québécois pour réaliser leurs créations et ainsi les faire découvrir au public. »
Pour la copropriétaire de la ferme Les Jardiniers du chef, de Blainville, Nathalie Roy, la participation au Marché du Foodlab est l’occasion de faire un premier pas vers la vente directe au consommateur. La verdure, les fleurs comestibles et les légumes exotiques que la ferme produit sont offerts dans quelques points de vente, mais la majorité de la production est achetée par des restaurateurs de Montréal et Québec. « En ayant un kiosque ici, dans un marché public, on peut parler de nos produits et expliquer la philosophie de l’entreprise. On peut suggérer des façons d’apprêter nos produits et justifier nos prix un peu plus élevés », raconte Mme Roy.