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Un gel hâtif est la dernière chose que souhaitent une majorité d’agriculteurs du Québec, en cette année de semis retardés par les pluies. Or, un gel atteignant -6 °C par endroits vient de frapper les trois provinces des Prairies, le matin du 14 septembre.
Une partie des États-Unis, notamment le Dakota du Nord, le Minnesota, le Wisconsin, le nord de l’Iowa, ont également subi un gel important le matin du 15 septembre. La température la plus froide fut enregistrée au Minnesota, avec -6 °C.
Il est encore tôt pour connaître l’impact précis de ces gels et savoir quelle superficie a été recouverte de givre, et quelle proportion des plantes touchées n’avait pas terminé sa croissance. Le nombre d’heures pendant lesquelles le gel a duré aura également son importance. Un gel mortel du maïs pourrait, bien entendu, encore diminuer le rendement attendu. Les régions productrices de canola, souvent plus au nord, s’inquiètent également.
Un gel le 15 septembre est relativement rare, mais pas exceptionnel dans certains secteurs des Prairies. Plusieurs cultures étaient cependant en retard d’une ou deux semaines cette année.
Pour l’instant, la météo prévoit des nuits fraîches en fin de semaine au Québec, mais on devrait éviter le gel, sauf peut-être en régions montagneuses.