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Les contrats à terme de juillet pour le maïs ont frôlé les 8 $ US vendredi, une tendance qui serait loin de s’essouffler.
Tout comme en 2008, les contrats à terme du maïs à Chicago ont flirté avec la barre des 8 $ US, pour atteindre un nouveau record à 7,9975 $ US. Une prise de profits faisait reculer le grain, ce lundi, à 7,83 $ US, un niveau tout de même supérieur à celui du blé, qui pour la même période se transigeait à 7,56 $ US, en baisse de 0,03 $ US.
La plus récente envolée du maïs est liée aux derniers chiffres dévoilés par le département américain d’Agriculture, qui fait part d’une diminution de la superficie semée en maïs cette année aux États-Unis. Le même rapport indique que les stocks de fin de saison ont été revus à la baisse alors que leurs niveaux étaient déjà très bas.
La société agricole Viterra rapporte également que les producteurs canadiens pourraient être menés à délaisser la culture de terres équivalant à la superficie de la Belgique, en raison du temps pluvieux dans les plaines de l’Ouest. Le niveau prévu serait près des plus bas jamais enregistrés, et ce, pour une deuxième année consécutive avec 56 millions d’acres, un chiffre qui pourrait descendre encore à 54 millions. La superficie totale destinée aux récoltes dans l’Ouest s’élève à 62,5 millions d’acres. La moyenne pour 2005 à 2009 se situe à 60,3 millions, selon Statistique Canada.
La tendance serait donc loin de s’essouffler, au contraire de 2008, alors que la crise économique avait fait reculer de plus de la moitié le prix sur les marchés boursiers à la fin de l’année. La demande croissante, les aléas de la météo, la production d’éthanol et la faiblesse des stocks de céréales risquent de continuer à alimenter la pression à la hausse pour le maïs.