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Il en coûte de plus en plus cher aux producteurs agricoles pour recourir à la main-d’œuvre étrangère temporaire.
Uniquement en billets d’avion, les 800 producteurs déboursent la rondelette somme de 11 M$ annuellement pour faire venir au Québec 8 000 travailleurs du Mexique et du Guatemala.
C’est sans compter les coûts que les employeurs québécois doivent assumer pour loger ces travailleurs pendant plusieurs mois, sur la ferme ou à proximité.
« Il y a beaucoup de dépenses liées à la venue de ces travailleurs. Il y a des frais, par-dessus des frais, et ça prend toute une organisation pour voir à ce que cette main-d’œuvre arrive à destination et puisse travailler dans des conditions satisfaisantes », explique Valeria Haedo, qui dirige FERME Voyages, l’agence de voyages de la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère.
Selon ses calculs, ces frais s’élèvent, en moyenne, à 2 000 $ par travailleur étranger. « Ça inclut le billet d’avion (plus ou moins 1 200 $) et des dépenses diverses, comme des visites chez le médecin, des repas payés au restaurant, entre autres », énumère-t-elle. Par exemple, dès leur arrivée, les travailleurs ont droit à une avance de 150 $ pour faire leur épicerie.
Fait à souligner, le travailleur mexicain débourse la moitié de son billet d’avion, mais il n’a rien à payer pour son hébergement. Le travailleur guatémaltèque, de son côté, voyage aux frais de son employeur, mais il doit verser 30 $ par semaine pour son logement.
« Au bout du compte, précise Valeria Haedo, ça revient au même pour le travailleur, qu’il soit mexicain ou guatémaltèque. »