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Pour Johanne Monpetit, le capteur de rendement géoréférencé de sa moissonneuse-batteuse s’avère un outil indispensable pour accroître la performance des champs. Elle mentionne cependant que les données doivent être recueillies et traitées dans les règles de l’art, autrement elles perdent leur utilité.
Toute cette question de traitement des données embête plusieurs producteurs. À ce moment, une solution consiste à payer quelqu’un qui les traitera. La Coop fédérée, Innotag Distributions inc., Laguë Précision et d’autres intervenants offrent ce service.
Certains affichent un prix variant d’un à trois dollars l’acre. Les données de rendement sont alors nettoyées, juxtaposées et présentées sous forme de tableaux ou de cartes faciles à interpréter. Mentionnons toutefois que plusieurs producteurs, à l’aise avec l’informatique, nettoient, traitent et analysent leurs données avec succès. C’est le cas de Mme Montpetit. « Pouvoir analyser ce qui fonctionne bien et moins bien dans ses champs, c’est un gros plus. Il faut consacrer du temps à l’ordinateur, mais l’exercice s’avère très rentable. Aussi, le fait de traiter soi-même ses données nous rend plus attentifs aux détails et cela nous permet de connaître encore mieux l’état de nos champs. Si j’avais un conseil à donner à vos lecteurs, avant d’acheter un capteur de rendement géoréférencé, assurez-vous d’avoir un soutien technique impeccable. Car traiter ses propres données nécessite un certain apprentissage. Il faut une formation avec le logiciel, et ensuite, quelqu’un que tu peux appeler en cas d’impasse. »