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QUÉBEC – Situées en milieu urbain – une rareté en 2024 –, les anciennes terres des Sœurs de la Charité de Québec vont bientôt revivre. Après une période de consultations, les 203 hectares acquis par le gouvernement du Québec en 2022 et qui portent le nom d’Agro-parc font l’objet de deux initiatives destinées à en assurer la pérennité.
Gestionnaire recherché
Dans le but d’encourager le déploiement éventuel de projets concrets, un appel de déclaration d’intérêt pour la gestion des terres vient d’être lancé. Le processus vise à désigner un organisme ou le représentant d’un groupe d’organismes prêt à prendre en charge la gouvernance et l’essor de l’Agro-parc, qui restera toutefois propriété du gouvernement. Les organisations doivent se manifester d’ici le 10 janvier 2025.
« Ce qui était dans l’air en 2018, 2019, c’est qu’il allait y avoir du développement résidentiel sur les terres selon toutes sortes de formules. Ultimement, elles allaient perdre leur vocation agricole. Depuis que le gouvernement a fait leur acquisition, il y a eu deux grandes rondes de consultations totalisant 800 personnes », a souligné le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, en conférence de presse, le 4 novembre.
L’appel de déclaration d’intérêt se déroulera en trois phases. La première consiste à recevoir les candidatures. Ces dernières seront analysées afin de sélectionner celles qui passeront à la deuxième étape, soit le dépôt d’un dossier complet. Enfin, la signature d’une entente contractuelle devrait avoir lieu d’ici huit à dix mois. Un plan directeur sera élaboré en vue d’encadrer les activités agricoles de l’Agro-parc.
Pour se qualifier, l’organisation doit détenir ou prévoir détenir un établissement dans la région de Québec et avoir une expérience en agriculture. L’organisme ou le représentant d’un groupe d’organismes doit en outre être en mesure de concilier plusieurs volets : l’agriculture et l’entrepreneuriat, l’enseignement, la recherche et l’innovation, de même que les secteurs institutionnel, municipal et communautaire.
Dix hectares à la communauté
De manière complémentaire à la quête d’un mandataire pour la gouvernance de l’Agro-parc, un appel de projets horticoles à portée communautaire est également mis en branle. Les projets soumis occuperont une parcelle de 10 hectares sur les terres. S’inscrivant dans une perspective d’autonomie alimentaire, l’échéance pour cet appel de projets est fixée au 13 décembre et se concrétisera dès l’été prochain.
Une somme de 28,7 millions de dollars a été versée à la congrégation pour l’achat des terres dont environ 75 % des sols sont jugés d’excellente qualité agronomique.