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Je m’appelle Olivier et je vis avec mon papa, mon grand-papa, ma belle-mère Sarah et ma demi-sœur Mélanie. On habite sur la ferme laitière familiale depuis déjà quatre générations et peut-être qu’un jour, Mélanie et moi ferons partie de la prochaine.
Je vous écris pour vous parler d’une drôle de rencontre que j’ai faite aujourd’hui. Ce matin, je me suis réveillé beaucoup plus tard qu’à l’habitude. Vous me direz que ça n’a rien de spécial pendant les vacances de Noël, mais il faut savoir que j’ai l’habitude de me réveiller avec les cinq coups de carillon – papa appelle ça des carillons – de notre horloge grand-père. Mais ce matin, elle n’a pas sonné. Mon papa l’aime beaucoup parce que ça lui fait penser à sa mère, ma grand-maman, qui l’avait offerte à mon grand-papa quand ils se sont mariés il y a très longtemps. Elle nous a quittés, comme papa dit, pour rejoindre ma maman il y a quelques années. Souvent, mon grand-papa me dit en souriant que la mélodie des carillons lui rappelle grand-maman. Mais l’horloge a maintenant l’air d’être brisée et je ne veux pas que mon papa et mon grand-papa soient tristes pour Noël. C’est pour ça que j’ai décidé de partir voir l’horloger ce matin pendant que Mélanie et mon grand-papa dormaient, et que papa et Sarah étaient avec les vaches.
Au comptoir, une madame souriante en salopette m’a demandé de m’approcher. En riant un peu, elle m’a dit : « C’est un cadeau que tu me fais? » Je lui ai répondu que c’était à mon grand-papa et qu’elle ne sonnait plus.
Elle a pris le chariot et l’horloge pour les apporter derrière le comptoir et m’a demandé, avec un sourire, de rester ici le temps de la réparation. Dès qu’elle est partie, curieux de voir à quoi ressemblaient son atelier et ses outils, je me suis rapproché un peu du comptoir. Plus je m’approchais, plus j’apercevais une lueur dorée remplir le corridor, et au bout… un immense atelier décoré de lumières de Noël et… des lutins! De petits lutins avec des chapeaux pointus et des outils dans les mains réparant des horloges et bricolant des jouets! Au même moment, j’ai entendu derrière moi : « On a réparé ta belle horloge. Tu peux maintenant retourner chez toi et te réveiller au son des cinq coups de carillon. » Un éclair a rempli la pièce et je me suis retrouvé dans mon lit à cinq heures ce matin et l’horloge… sonnait!
Cher père Noël, je vous ai écrit cette lettre, avec l’aide de mon papa pour les fautes de français, pour vous remercier, vous et vos lutins, d’avoir utilisé un peu de votre magie pour réparer notre horloge. Je n’ai pas besoin d’autres cadeaux, mais si jamais vous avez un peu de place dans votre traîneau, j’aimerais bien une montre. Merci!