Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La popularité de l’autocueillette de sapins de Noël, qui avait été exponentielle pendant la pandémie, ne fléchit pas, selon ce que remarquent des producteurs du Québec.
« Chaque année, on enregistre une année record. Il y a de plus en plus de ventes. On reçoit de plus en plus de familles », témoigne Jimmy Downey, qui vend entre 1 500 et 2 000 arbres en autocueillette chaque saison, à Hatley, en Estrie.
Le producteur observe un engouement des jeunes familles pour le retour aux traditions. « On amène les familles au champ en tracteur pour qu’elles choisissent leur arbre. On crée une expérience. En plus, cette année, la neige est arrivée tôt, donc la demande arrive plus tôt. »
Le président de l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec, Charles Vaillancourt, fait un constat similaire. « On dirait que les gens ont envie de revenir à la base, de boire un chocolat chaud et de choisir leur sapin à l’extérieur », dit-il, présumant aussi que la tempête de neige survenue au début décembre a stimulé les ventes au détail, mais aussi en autocueillette. « La neige, ça réveille le monde. C’était une belle fin de semaine pour aller chercher son arbre. »
Un producteur de Henryville, en Montérégie, Alexandre Vézina, raconte avoir vendu en moins de deux jours ses 450 sapins, et ce, avant même le début du mois de décembre.
Des sapins qui boivent moins
À Saint-Étienne-des-Grès, en Mauricie, Michel Paquette enregistre également de bonnes ventes, qui ne fléchissent pas depuis la pandémie. Selon des commentaires reçus de nombreux clients, par ailleurs, les sapins boiraient moins qu’à l’habitude, cette année.
« Les clients me textent pour me dire ça. Est-ce que c’est à cause de l’été qui vient de passer où on a reçu beaucoup de pluie, beaucoup d’eau? »
questionne-t-il.