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Le gouvernement québécois a adopté, le 9 novembre, le projet de loi 28, soit la Loi modifiant la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche et la Loi sur les producteurs agricoles. Selon la Loi sur les producteurs agricoles, le financement de l’Union des producteurs agricoles (UPA) provient notamment d’une cotisation fixe, simple ou double, en fonction du statut légal de l’entreprise. Les changements apportés permettront d’établir la cotisation en fonction de la taille de l’entreprise. « Ça nous permettra d’avoir une meilleure équité entre les membres », s’est réjoui Martin Caron, président général de l’UPA. L’organisation présentera, lors de son congrès général, en décembre, le calendrier des prochaines étapes, qui comprendra une série de consultations des membres.
Quant aux modifications de la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche, elles auront notamment un effet sur le financement des chambres de coordination des groupes spécialisés. « Il était important de clarifier les dispositions, car [les chambres] avaient des réticences à utiliser différents paramètres pour les contributions des membres, a expliqué M. Caron. Maintenant, elles pourront être basées sur le volume de production, sur l’acrage, ou sur les revenus. Encore là, l’objectif est d’être le plus équitable possible. Par exemple, si on est basé sur la superficie de la terre, mais que la saison est plus courte pour les producteurs dans une région donnée, c’est moins équitable pour eux. À mon avis, plusieurs chambres vont choisir des systèmes mixtes. »