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Les Producteurs de grains du Québec (PGQ) ont fait une sortie, le 25 octobre, pour demander aux gouvernements fédéral et provincial de tout mettre en œuvre pour garantir la libre circulation des grains sur le fleuve Saint-Laurent. Il faut rappeler que les 361 employés de la voie maritime, membres du syndicat Unifor, ont déclenché une grève, le 22 octobre, paralysant du même coup les 306 kilomètres de voie navigable séparant Montréal et Niagara.
« Pour les producteurs québécois, le temps des récoltes est une période des plus cruciales pour le transport des grains, a rappelé le président des PGQ, Christian Overbeek. Il est on ne peut plus clair que chaque jour de fermeture de la Voie maritime du Saint-Laurent aura des conséquences significatives sur l’économie des secteurs agricoles et alimentaires. » Cette demande des PGQ va dans le sens d’une autre qui avait déjà été faite par l’employeur dès les premières heures de cette grève. Une exemption avait été demandée au Conseil canadien des relations industrielles concernant les navires céréaliers par le gestionnaire, la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent. Cette exemption était toujours en analyse au moment de mettre le journal sous presse.