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La centaine de délégués présents le 30 octobre à Sainte-Luce ont repris où ils avaient laissé l’an dernier lors de leur assemblée générale annuelle de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent, alors qu’ils demandent au gouvernement de l’aide. Autrement, ils veulent monter au front, a résumé à La Terre la présidente régionale, Nathalie Lemieux. « On a laissé les gens s’exprimer et le niveau a été plus élevé que l’an dernier. C’est plus fort que l’an passé. Ils sont tannés », rapporte-t-elle.
Ils ont voté une résolution demandant à leur fédération de fixer un échéancier au gouvernement pour qu’ils puissent bénéficier des mesures d’aide annoncées en juin dernier par le gouvernement et, advenant le cas où l’échéancier serait dépassé, d’établir d’avance un plan de mobilisation pour manifester.
Par la bande, ses membres désirent un allégement des normes environnementales, une diminution de la paperasse, etc. Les délégués ont également fait état de problèmes de sécheresse dans certains secteurs, entraînant des pertes importantes en plantes fourragères. Ils pressent La Financière agricole du Québec de les indemniser et de communiquer ses nouvelles méthodes de calcul. À noter que le plan de financement de l’UPA a été adopté majoritairement.