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Copropriétaire de la ferme Délices du Coteau, à Mascouche, Simon Duval n’a pas perdu de temps avant de s’impliquer dans son syndical local. Apiculteur depuis deux ans et demi, il y est engagé depuis… deux ans et demi. « J’ai pu voir ce que c’était que d’essayer de se lancer en agriculture, raconte le jeune homme de 35 ans, papa de trois jeunes enfants. Les subventions sont mal adaptées à la réalité des petites entreprises. Par exemple, si on occupe un emploi, on est pénalisé, on a moins accès aux subventions, alors que ça nous permettrait de mieux vivre et d’investir dans notre production. Quand j’ai réalisé à quel point c’était injuste et que j’ai appelé à l’UPA, on m’a dit : ‘’Si tu veux faire changer les choses, implique-toi!’’ »
Son premier accomplissement a été d’encourager la création d’un poste réservé aux fermes de proximité dans son syndicat local de L’Assomption-Les Moulins, puis dans chacun des syndicats locaux de la région, et finalement, à la fédération régionale, où il occupe d’ailleurs cette fonction. Il a ainsi fait de Lanaudière l’une des plus actives en matière de fermes de proximité, avec l’Estrie.
Simon Duval s’est aussi impliqué dans la création du Comité consultatif permanent sur les fermes de proximité, qui a vu le jour en 2023.
Il est important, selon lui, que les fermes de petite taille aient voix au chapitre. Car leur réalité est différente de celle de la relève. « Les fermes de proximité sont un modèle qui n’est pas super bien représenté à l’UPA, mentionne-t-il. Les jeunes qui démarrent vont vers l’Union paysanne ou la CAPÉ [Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique]. On ne va pas revenir sur la question du syndicat unique qui a du « pour » et du « contre ». Mais je crois qu’on est plus forts ensemble. Tout ce qu’on demande, c’est de nous faire une place. »