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Le président de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Centre-du-Québec, Daniel Habel, et son vice-président, Alain Désilets, ont démissionné, le 3 septembre, pour des « motifs personnels ».
Joint par La Terre, M. Habel n’a pas voulu commenter, se limitant à souligner « le parcours hors du commun » de M. Désilets, avec ses 41 ans d’implication. « Pour ma part, 38 années au service de mes pairs », s’est-il contenté de répondre par écrit.
En entrevue, la directrice régionale, France Proulx, qui travaillait en étroite collaboration avec les deux hommes, n’a pas voulu s’avancer sur des causes, à savoir si l’un des deux hommes était en conflit avec des employés ou s’il faisait face à une accusation quelconque.
Le poste des deux hommes était sujet à des élections lors de la prochaine assemblée générale annuelle du 22 octobre. Est-ce que quelqu’un du conseil d’administration a voulu les pousser vers la sortie avant les élections?
« Je n’ai rien entendu de ça », assure Benoit Quintal, l’un des administrateurs de la fédération. Ce dernier dit avoir reçu plusieurs appels d’agriculteurs qui s’interrogent sur ces deux démissions surprises. « Je ne sais pas quoi leur répondre. Même moi je ne comprends pas du tout pourquoi ils viennent de démissionner! Daniel et Alain étaient des bourreaux de travail. De la défense syndicale, ils en faisaient sur un méchant temps. [Parmi les autres administrateurs], personne ne peut accoter le temps qu’ils mettaient », dit M. Quintal, qui se demande comment il sera possible de remplacer deux pareilles pointures du même coup.
Selon nos sources, Daniel Habel et Alain Désilets travaillaient comme un duo d’inséparables et auraient démissionné en bloc par solidarité à la suite d’une situation qui concerne l’un des deux. Un épais voile de mystère plane toutefois sur les causes exactes de ces démissions.