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Alors que les inventaires de maïs des États-Unis se resserrent significativement comparés à l’année dernière, la situation est exactement à l’inverse au Canada.
En effet, Statistique Canada évaluait les stocks totaux de maïs au Canada à 10,4 millions de tonnes au 31 décembre 2012, soit une hausse de 9,8 % par rapport à la même date en 2011, ce qui constitue un nouveau record. De ce total, quelque 7,8 millions de tonnes de maïs étaient conservées à la ferme.
Ces données s’expliquent principalement par la récolte record de 2012.
La situation canadienne contraste complètement avec celle de nos voisins du sud qui doivent composer avec des stocks de maïs qui étaient en baisse de 17 % en un an en date du 1er décembre dernier.
Il est difficile de prédire l’impact précis de cette situation sur les marchés. Les données compilées par la Fédération des producteurs de cultures commerciales indiquent que l’écoulement global de maïs au Québec était plus élevé d’environ 115 000 tonnes pour les mois d’octobre, novembre et décembre 2012 comparé aux mêmes mois en 2011.
Malgré cette dernière donnée, l’excellente récolte de 3,5 millions de tonnes en 2012 entraîne probablement encore des stocks élevés. Statistique Canada ne donne malheureusement pas de données provinciales sur ce point.
D’un point de vue canadien, il est probable que la situation soit propice à l’exportation étant donné la situation difficile aux États-Unis et en Argentine qui sont habituellement les deux principaux exportateurs.
La décision d’exporter ou non dans les prochains mois aura un effet déterminant sur les bases québécoises et canadiennes du maïs qui tiraient déjà les prix vers le bas avant la publication du 5 février.
Baisse générale des inventaires
Le maïs fait figure d’exception puisque les inventaires canadiens des autres grandes cultures sont relativement bas.
Toujours en date du 31 décembre, le rapport de Statistique Canada montre en effet une diminution des stocks canadiens de soya de 6,7 % comparé à l’année précédente.
Les réserves de blé du pays ont également subi un léger recul de 0,7 %.
Toujours pour la même période, on note une chute de 23,6 % des quantités de canola disponibles et de près de 19,8 % de l’avoine.
Les stocks d’orge sont également relativement faibles avec une diminution de 7,2 % entre les deux dernières années, alors qu’on constatait déjà un recul de 2010 à 2011.
Les données de Statistique Canada sont basées sur un sondage auprès de plus de 10 000 agriculteurs mené du 4 au 13 janvier 2013. Un échantillonnage des stocks commerciaux sert à compléter le portrait global.