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De nouvelles informations sur les stocks mondiaux ont fait reculer la majorité des grains, sauf le soya.
Les cours des grains sur les marchés bousiers ont reculé en réaction à une révision à la hausse inattendue des stocks internationaux de grains.
L’inventaire, réalisé par des officiels américains du département d’Agriculture des États-Unis, révèle des stocks plus importants pour le soya à la fin de 2010-2011, en raison de meilleurs résultats que prévu pour les récoltes au Brésil. Ces dernières se sont révélées supérieures aux attentes de 1,5 million de tonnes, pour un record de 70 millions de tonnes. Au niveau mondial, la révision des réserves a toutefois été légèrement inférieure aux prévisions, avec un rehaussement de 120 000 tonnes.
Le scénario s’est par contre inversé pour le maïs et le blé dont les inventaires mondiaux ont été plus importants que prévu. Les stocks de blé ont été relevés à 843 millions de tonnes, en hausse de 25 millions de tonnes, à la suite d’une demande à l’exportation plus faible que prévu. Les réserves pour le maïs sont demeurées les mêmes.
Par conséquent, le prix du soya a terminé à la hausse, alors que ceux du maïs et du blé ont reculé à Chicago.
Ces chiffres mettent la table avant les prévisions d’ensemencements pour le printemps, le très attendu Prospective Plantings Report, dévoilé le 31 mars, et la frénésie du printemps. Le rapport dévoilera si les producteurs se sont laissé tenter par l’attrait du maïs dont les prix sur les marchés ont suivi une courbe ascendante, à l’image de la production d’éthanol aux États-Unis.