Actualités 6 septembre 2016

Le Sommet de l’alimentation va durer un an

MONTRÉAL – Après une annonce en décembre dernier, voilà que le départ du Sommet de l’alimentation se fera le 21 octobre prochain avec une première de trois rencontres préparatoires. Une rencontre finale est prévue pour l’automne 2017.

La première rencontre se tiendra sur le thème des consommateurs « d’aujourd’hui et de demain » et le chef Ricardo Larrivée sera conférencier d’honneur. Le deuxième rendez-vous se fera en février 2017 et portera sur le développement du potentiel de l’industrie alimentaire du Québec sur les marchés d’ici et d’ailleurs. La troisième séance de consultation, en mai prochain, se penchera sur les perspectives d’avenir pour les « entrepreneurs agricoles » et les pêcheurs. Cette rencontre sera animée par Claude Lafleur, ancien PDG de La Coop fédérée. Une plateforme de consultation sera sur le site du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Le ministre Pierre Paradis a lancé la démarche au marché Jean-Talon de Montréal en disant vouloir mettre au point une politique bioalimentaire du Québec dont les principales mesures seraient financées dans le budget 2018. « Ça ne veut pas dire qu’on va attendre pour toutes les mesures », a précisé le ministre Paradis en donnant l’exemple de l’étiquetage des OGM, qui pourrait aboutir plus vite. La nouvelle politique voudra faire en sorte que le Québec soit prêt pour les opportunités créées par les nouveaux accords de commerce. Il n’y a pas d’objectif quantifié de développement du secteur bioalimentaire pour le moment.

La place des agriculteurs

L’Union des producteurs agricoles estime qu’il faut profiter des opportunités « dès maintenant ». « On se relance dans une neuvième consultation sur le bioalimentaire depuis 2008; nos compétiteurs sont prêts dès maintenant », a commenté Marcel Groleau.

Notons que les Producteurs de grains du Québec (PGQ) ont également fait part de l’importance pour eux de faire partie prenante des consultations. « J’aurais aimé que les producteurs soient au centre du Sommet », a commenté Alain Beaudry des PGQ. « On a besoin que tout le monde travaille ensemble », a conclu le ministre.

Plus de détails dans la prochaine édition de La Terre de chez nous.