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Ce n’est que depuis avril 2012 que la compagnie française Quivogne, spécialisée dans la construction d’outils de travail du sol, a officialisé sa présence en Amérique du Nord en jetant ses bases au Québec par l’ouverture d’un bureau satellite et d’un entrepôt à Saint-Ignace-de-Stanbridge. Rencontré au SIMA de Paris, le Québécois Dominic Déragon, directeur des ventes chargé par l’entreprise du développement d’un réseau de concessionnaires explique en avoir recruté une douzaine au Québec et effectué une percée exploratoire aux États-Unis.
« Nous progressons graduellement, a-t-il témoigné. L’entreprise est de taille familiale, avec trois cent employés. Nous sommes des petits dans la cours des grands. » Bref, jusqu’à tout récemment, l’entreprise n’était pas prête à se lancer à l’assaut de l’Amérique.
Le catalogue Quivogne compte 66 machines différentes, allant des déchaumeurs à disques aux sous-soleurs en passant par les herses et rouleaux. « Ce sont toutes des machines qui correspondent à nos conditions agricoles, s’engage M. Déragon. Et puisque l’entreprise profite de sa taille pour se faire très flexible, on peut toujours adapter l’équipement à la demande du client. »
Il illustre cette flexibilité par le fait qu’un client peut même demander d’harmoniser la couleur du nouvel outil à celui de son tracteur. Mentionnons par ailleurs que la manufacturier, en prévision des livraisons au Québec, a doté ses machines de certaines pièces répondant à nos standards, notamment les raccords et conduits hydrauliques.
En ce qui concerne le service, M. Déragon se veut rassurant. Lors de la livraison d’une machine, des pièces de rechange sont déposées à l’entrepôt. Ceci étant dit, les machines peuvent aussi s’accommoder de pièces de remplacement facilement accessibles chez nous.
Selon le responsable des ventes de Quivogne en Amérique du Nord, notre marché devrait être en mesure de commander une trentaine de machines cette année. Trois machines en particulier pourraient attirer l’intérêt des producteurs du Québec.
Le mot de la fin appartient à Michel Forest, concessionnaire basé à l’Épiphanie. « Ce type d’équipement devrait connaitre un bel avenir au Québec. Ici, nous sommes ouverts aux technologies venues d’Europe. De plus, ces équipements sont d’un prix intéressants. »Tout d’abord le Diskator, un déchaumeur à disques, porté ou trainé, dont la largeur se décline entre trois et douze mètres. Les plus larges outils sont repliables. Ensuite, le BlackBear, un chisel lourd de conception récente, son introduction sur le marché ne remontant qu’à 2011. Il s’agit d’un équipement qui peut être porté ou trainé, selon ses dimensions, avec une largeur de travail allant de trois à huit mètres. Finalement, le Rollmot devrait trouver preneur chez nous. Il s’agit d’un rouleau trainé allant d’une largeur de 4,3 mètres à 9,5 mètres. Les roues peuvent être lisses ou ondulées, selon les préférences du client.