Actualités 23 septembre 2014

Seulement 35 % du maïs semé!

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La pluie et le froid qui perdurent ont retardé les semis dans toutes les régions.

Selon La Financière agricole du Québec (FADQ), seulement 35 % du maïs était semé en date du 24 mai, alors que la progression était à 82 % à pareille date en 2010.

La pluie et le froid qui perdurent ont retardé les semis dans toutes les régions, sauf l’Abitibi où 60 % des superficies sont ensemencées. Les régions du centre et du sud de la province sont en retard de plus d’une semaine, tandis que celles de l’est et du nord sont en retard de quelques jours à une semaine. Rappelons que 2010 était une année exceptionnelle et ne peut pas servir de référence pour la normale.

Seulement 26 % des terres en cultures du Québec étaient ensemencées en date du 24 mai. La proportion des céréales déjà en terre était de 30 % (26 % pour l’avoine, 43 % pour le blé et 26 % pour l’orge), le maïs à 35 %, le canola à 24 % et le soya à 7 %. Toujours au 24 mai, les semis de haricots secs n’étaient pas commencés et la plantation des pommes de terre était réalisée à 31 %. Quelque 81 % des pommes de terre étaient plantées à pareille date en 2010. Les cultures maraîchères sont en retard de quelques jours à plus d’une semaine et les conditions de croissance sont mauvaises. Le maïs fourrager est semé de 10 % à 55 %, sauf en Abitibi où les travaux sont terminés.

Le progrès des travaux varie d’une région à l’autre et aussi en fonction de la facilité de drainage des terres. Les sols légers sont évidemment favorisés. Dans le secteur de Granby, par exemple, seulement 18 % du maïs-grain est en terre, alors que l’on constate une progression de 45 % dans le secteur La Prairie-Valleyfield, qui n’est pourtant pas si éloigné.

Jusqu’à maintenant, la FADQ a reçu 85 avis de dommages relativement à la crue exceptionnelle du Richelieu, pour un total de plus de 1500 hectares. Au total, il y a eu 806 avis de dommages contre 1178 l’an dernier à la même période.