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L’activité touristique est aux prises aux mêmes problèmes que tous les autres producteurs.
À Saint-Jean-sur-Richelieu, le semis en maïs du labyrinthe Arctic Gardens a trois semaines de retard. Pour le producteur agricole Claude Lanciault, locateur du champ de maïs, le défi sera d’amener du maïs à un mètre de haut pour l’ouverture du labyrinthe le 11 juillet prochain. Un choix d’hybride de maïs plus hâtif (2675 au lieu de 2925 UTM) aura des conséquences sur la hauteur finale et la verdeur des plants tard à l’automne. Pour M. Lanciault, cela signifie aussi des pertes de rendement (10 à 15 %) et de revenus de 5000 à 6000 $ , car en fin de saison, ce dernier récolte le maïs. Mais rassurez-vous, tous devraient être en mesure de s’y perdre!
Claude Lanciault et son fils Rémi en sont à leur cinquième année d’expérience avec le labyrinthe Artic Gardens. Tout au long du semis, les producteurs agricoles seront accompagnés de l’architecte qui a conçu le plan. Des lignes de chaux tracées et 800 poteaux au sol guideront les producteurs. Certaines parties du plan ne pourront être semées par le semoir, et la mise en terre des semences se fera à la main. En tout, le traçage du plan aura nécessité deux jours de travail. Deux autres journées seront nécessaires pour ensemencer près de 900 000 grains de maïs sur une superficie de neuf hectares.
Aujourd’hui encore, après une courte démonstration de semis pour les médias, Claude Lanciault a décidé de repousser le semis à demain, le sol est trop humide.
Le labyrinthe entend aborder le développement durable comme thématique du spectacle, tandis que le plan du labyrinthe rendra hommage à un personnage le plus menteur de tous les temps!