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Le wwoofing n’est pas un nouveau sport à la mode ni une expression branchée répandue dans les cours d’école. Tirée de l’acronyme World Wide Opportunities on Organic Farms, l’expression wwoofing désigne un nouveau type de tourisme répandu à l’échelle planétaire : le tourisme agricole.
Un retour à la terre sous le signe de l’entraide et de l’apprentissage. Voilà le concept derrière le wwoofing. Depuis 1971, des fermes biologiques ouvrent leurs portes à une main-d’œuvre bénévole, désireuse de vivre le quotidien agricole, à laquelle elles offrent lit et victuailles en échange de la réalisation de tâches manuelles.
Au Canada, plus de 900 fermes deviennent les hôtes de touristes pendant la saison estivale, dont 102 au Québec. Quelques-unes accueillent même les bénévoles à longueur d’année.
Les intéressés doivent au préalable devenir membres du réseau wwoofing du pays visité avant de se lancer dans l’aventure. Au Canada, il en coûte 50 $ par année pour être membre et ainsi avoir accès à la liste des hôtes fermiers. Il s’agit là d’une occasion en or pour voyager à peu de frais tout en s’initiant à l’agriculture. Une fois la cotisation payée, les touristes – appelés wwoofers – prennent contact avec les fermes qu’ils souhaitent visiter pour discuter des formalités de leur échange.
Le séjour dans une ferme peut varier de quelques jours à plusieurs mois. De manière générale, les agriculteurs en herbe consacrent une trentaine d’heures par semaine aux tâches de la ferme.
Outre les rencontres et les apprentissages que les touristes retirent de leur expérience à la ferme, le wwoofing permet aussi à ces gens de reprendre contact avec l’agriculture et de se réapproprier la terre.