Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Par Céline Normandin – Les producteurs de la région pourront compter sur la force du nombre pour commercialiser leurs produits.
Vivrealacampagne.ca vous propose aussi :
Un avant-goût de la saison des sucres
Patiner contre des produits de la ferme
Protégez-vous teste les vins du Québec
Les gens de Charlevoix voient les choses en grand pour leurs produits. Le CLD et la MRC de Charlevoix-Est annoncent qu’ils ont fait l’achat du nom Saveurs Charlevoix, appartenant à veaux du Charlevoix. Le but premier est de créer un véhicule de distribution et de mise en marché commun pour 40 entreprises détenant un chiffre d’affaire entre 40 et 50 M$ et plus de 300 travailleurs.
Une société de gestion publique sera en charge de gérer les projets qui sont nombreux, dont la vente dans des marchés d’alimentation de la province de produits régionaux dans des îlots exclusifs et permanents. Une entente a déjà été signée au Métro Marquis de Repentigny
Selon Le Soleil, les projets dans les cartons consistent à offrir des entrepôts et des frigos à ses partenaires, en plus de construire un abattoir et un centre de transformation. Les chefs auraient aussi à leur disposition une cuisine collective. Le conseil d’administration, qui proviendrait majoritairement du milieu agroalimentaire, aura comme mandat de travailler sur ces idées.
« Notre but est d’offrir à l’ensemble des entrepreneurs en agroalimentaire de Charlevoix un puissant outil de commercialisation», déclare le préfet Bernard Maltais. « La commercialisation s’effectuera en respectant rigoureusement deux principes : le premier est celui de maintenir la qualité élevée des produits; le second vise à conserver le contrôle de notre développement. La marque Saveurs Charlevoix constitue un bien collectif qui doit être protégé », ajoute M. Maltais.
«Nous avons des petits producteurs qui font d’excellents produits, mais qui n’ont pas les reins assez solides pour acheter des infrastructures ou mettre de l’argent dans la mise en marché. Nous savons que ces entrepreneurs ont de grands besoins au niveau de la vente sur les marchés extérieurs», indique le directeur du CLD, Guy Néron.