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L’entreprise Sanimax progresse dans ses efforts pour améliorer la cohabitation avec le voisinage de ses trois usines au Québec.
Le récupérateur de déchets provenant d’abattoirs et d’animaux morts récupérés à la ferme a récemment annoncé la fin d’importants travaux visant l’amélioration des installations de son site de Sainte-Rosalie, près de Saint-Hyacinthe, en Montérégie. Un garage de transbordement a d’abord été aménagé en 2023 pour décharger les camions derrière des portes fermées. Dans la deuxième phase du projet, qui vient de se terminer, l’entreprise a installé une cheminée de 32 mètres (106 pieds) et une unité de ventilation à haute performance, qui fonctionne en continu. « Ce dispositif permet de rejeter les vapeurs à plus haute altitude afin d’atténuer les odeurs sur le voisinage. L’efficacité du système est déjà éprouvée, mais l’entreprise pourra réellement tester ce nouveau dispositif l’été prochain, en période de canicule », indique Terry Finn, vice-président et directeur national pour Sanimax.
Les travaux, qui ont requis un investissement de 2,5 M$, n’auront pas d’effet sur les prix demandés aux producteurs et aux abattoirs pour la récupération de la matière, assure M. Finn. « On est en train de regarder si on peut avoir un peu d’aide du gouvernement », spécifie-t-il.
D’autres améliorations ailleurs
Les deux autres sites de récupération de Sanimax au Québec, soit celui du secteur de Rivière-des-Prairies, à Montréal, et du secteur de Charny, à Lévis, dans Chaudière-Appalaches, ont aussi subi ou sont en voie de subir des améliorations similaires.
L’usine de Lévis est toutefois un cas à part, souligne M. Finn, puisqu’il s’agit du seul site où sont acheminés les animaux morts à la ferme et où la réduction des odeurs représente un plus grand défi.
Un aspect qui est hors du contrôle de l’entreprise, fait-il remarquer, concerne la conservation des animaux morts à la ferme avant leur chargement par les équipes de Sanimax. « Ce qu’on croit, c’est qu’un soutien accru du gouvernement est nécessaire pour aider les fermes à investir dans des installations de réfrigération, ce qui améliorerait la qualité de la matière, surtout en période de canicule. Ça aurait donc un effet sur la qualité de vie des résidents proches des usines », estime le dirigeant.
Sanimax possède 17 installations au Canada, aux États-Unis, en Colombie et au Brésil. L’entreprise récupère et revalorise plus de deux millions de tonnes de matières premières annuellement.