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Bien que sa ferme ne fasse pas partie des 5 % des plus grandes entreprises qui produisent 44 % des revenus agricoles, Sabrina Caron nourrit de grandes ambitions pour son exploitation.
« Pour l’instant, nous avons une soixantaine de vaches laitières, mais dans mon cœur, je voudrais en avoir 1 000, a-t-elle lancé en entrevue avec la Terre en attente de son avion à l’aéroport de Toronto. La productrice de 33 ans revient d’un stage financé par Agropur pour préparer de jeunes entrepreneurs à devenir administrateurs d’une coopérative.
Après avoir acquis des parts dans la ferme de son père, Sabrina Caron a complètement modernisé les installations de l’entreprise. « Je voulais améliorer ce qu’on avait, souligne-t-elle. Maintenant, je veux me lancer dans de nouveaux projets. »
L’agricultrice de Laurierville a entamé des démarches pour se lancer dans la production de canneberges, mais le prix freine son élan pour l’instant. Elle chérit également l’idée de posséder des poules pondeuses.
Aujourd’hui, c’est primordial de se diversifier, explique-t-elle. C’est une question de sécurité.
La diplômée en production animale de l’Institut de technologie agroalimentaire à La Pocatière carbure aux nouveaux projets. « J’aime travailler dans ma ferme, mais ce que j’aime le plus, c’est réfléchir au développement de l’exploitation », lance celle qui se décrit autant comme une entrepreneure que comme une agricultrice.
En attendant son troupeau de 1 000 vaches, ses canneberges et ses poules, Sabrina Caron s’implique et s’instruit.
J’ai une soif d’apprendre, mentionne-t-elle. Les connaissances que j’acquiers vont m’aider dans le développement de ma ferme.