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Pas facile d’obtenir un rendez-vous avec la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet.
C’est ce qu’a réalisé le Syndicat des producteurs en serre du Québec (SPSQ), qui souhaitait avoir un entretien avec elle pour lui parler des surplus d’électricité pouvant servir à chauffer et éclairer les serres.
Les producteurs croient qu’ils sont en mesure de produire des légumes 12 mois par année, avec des tarifs réduits. Ce serait là une façon concrète, selon eux, de participer au projet de souveraineté alimentaire de la première ministre Pauline Marois.
Or, la rencontre qui devait avoir lieu le 15 février n’a pas eu lieu. La ministre a dû annuler son rendez-vous pour remplir d’autres engagements liés à la tenue, à la mi-mars, du Forum sur les redevances minières. Une autre tentative de rencontre avait avorté précédemment, pour des raisons d’horaires.
« Ce n’est que partie remise », philosophe Louis Dionne, secrétaire général du Syndicat des producteurs en serre du Québec (SPSQ).
À défaut de rencontrer la titulaire des Ressources naturelles, les dirigeants du Syndicat ont tout de même passé deux heures avec deux vice-présidents d’Hydro-Québec : Marcel Côté, à la tarification, et Marcel Boyer, au service à la clientèle. Une rencontre qualifiée de positive, selon Louis Dionne.
« On nous a posé de nombreuses questions et ils ont fait preuve d’une écoute attentive », résume-t-il.
Les producteurs en serre aimeraient voir le gouvernement prendre position dans leur dossier. Ils estiment qu’ils pourraient hausser leur production de 33 %, tout en créant 2 000 emplois sur cinq ans, si l’État envoyait un signal clair à Hydro-Québec.
Louis Dionne veut qu’on comprenne bien sa position. « Nous ne demandons pas de subventions, dit-il. Nous avons besoin de tarifs d’électricité qui auront un effet de locomotive pour tirer notre industrie vers le haut. Mais nous voulons connaître la position du gouvernement. On leur demande : si vous n’avez pas l’intention de nous accompagner, dites-le nous! ».
Le bureau de la ministre Ouellet n’a pas rappelé la Terre.