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QUÉBEC – Treize ans après le lancement de la première mouture, le Fonds d’investissement pour la relève agricole 2.0 a été annoncé, le 2 décembre.
Le ministre de l’Agriculture du Québec, André Lamontagne, a expliqué, en point de presse, à Québec, que celui-ci a été bonifié et permet plus de flexibilité pour les entreprises agricoles en démarrage et les transferts non apparentés des moins de 40 ans. « C’est un fonds FIRA maintenant en fonction des nouveaux défis, en fonction aussi du fait qu’on a vu l’augmentation du prix des terres qui a été très, très importante depuis une dizaine d’années », a-t-il mentionné.
Les prêts subordonnés passent entre autres de 250 000 $ à 500 000 $ et les producteurs de la relève auront accès au FIRA jusqu’à 10 ans après un démarrage. La limite était auparavant fixée à cinq ans. La durée des baux de location, pour ceux qui choisissent la formule de la location-achat, est par ailleurs prolongée à 20 ans plutôt que 15.
Le nouveau fonds est capitalisé à la hauteur de 100 M$. Le gouvernement du Québec y investit 50 M$, tandis que le Fonds de solidarité FTQ et le Mouvement Desjardins y placent chacun 25 M$.
« Ce n’est pas une solution miracle », a reconnu le président de la Fédération de la relève agricole du Québec, David Beauvais. « Il y a tellement d’enjeux en agriculture pour l’établissement, mais c’est un outil qui fonctionne bien. On a entendu parler beaucoup de l’accompagnement de l’équipe. [Le fonds] a été bonifié avec plusieurs de nos demandes, comme le cinq ans versus dix ans et la diminution des taux. Il y a eu plusieurs améliorations », se réjouit-il.
Quelques producteurs ayant bénéficié du soutien du premier FIRA ont témoigné de leur enthousiasme envers cette mesure. Marianne Amar, copropriétaire de la Ferme A.S. DuLait, affirme que la bonification de la mise du fonds a été essentielle à l’acquisition de leur ferme laitière de Saint-Lazare-de-Bellechasse, dans Chaudière-Appalaches, lors d’un transfert non apparenté.
La première mouture du FIRA a permis d’aider environ 150 jeunes agriculteurs pour un montant de 60 M$, soit 80 % des sommes disponibles.