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L’agriculture, les St-Pierre ont ça dans le sang. Cédric est la 6e génération à mettre le pied sur les terres de la Ferme Valépierre, à Saint-Valérien, au Bas-Saint-Laurent.
Cédric a étudié en génie agroenvironnemental à l’Université Laval. En grandissant, il a toujours su qu’un jour, ce serait lui qui prendrait les rênes de l’entreprise et ferait de l’agriculture son mode de vie.
Avec six générations, les planchers d’étable ont dû en voir, des choses! L’entreprise a été fondée vers 1890, par Augustin St-Pierre. Vers 1900, la ferme familiale possédait environ 2 arpents sur 40 de terres. À l’époque, un ou deux chevaux, une demi-douzaine de vaches, deux porcs, sept ou huit moutons et une douzaine de poules composaient l’ensemble du cheptel.
Des productions variées
Au fil des générations, la ferme s’est développée pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, c’est-à-dire une entreprise comptant deux productions animales, soit laitière et porcine. Le travail ne manque pas! En effet, quelque 210 sujets Holstein en stabulation libre, dont 90 vaches en lactation avec un quota de 150 kg de gras/jour, forment le troupeau laitier. L’étable est équipée de deux robots de traite. Quant à la filière porcine, l’entreprise possède deux parcs d’engraissement porcins de 1 000 places chacun. Au total, c’est 6 000 porcs qui sont produits par année, avec trois rotations annuelles.
Et ce n’est pas terminé, puisque la famille St-Pierre cultive 900 acres de prairies, blé, canola, avoine, maïs ensilage et maïs-grain.
L’exploitation de cette entreprise est une affaire de famille. Cédric accompagne Ghislain St-Pierre et Josée Perreault, ses parents, dans cette aventure. Un employé à temps plein complète l’équipe. Actuellement, son père Ghislain est encore propriétaire de la Ferme Valépierre, mais c’est une question de temps – de mois ou d’années – avant que des parts soient transférées à son fils. Ce dernier assure déjà la régie du troupeau laitier et des cultures.
Des investissements importants
Ça ne les empêche toutefois pas de faire de gros investissements à la ferme! Les projets ne manquent pas avec Cédric. Ces dernières années, ses parents et lui ont construit une nouvelle vacherie pour introduire la stabulation libre et les robots de traite, ont transformé l’ancienne étable des vaches pour accueillir les taures et ont multiplié les acres de grandes cultures. Dans le futur, un projet de pouponnière est à l’horizon, mais le principal objectif est d’augmenter la production laitière dans le bâtiment actuel.
Un homme engagé
L’engagement à l’extérieur du travail semble aussi être une histoire de famille. Cédric est président de l’Association de la relève agricole du Bas-Saint-Laurent (ARABSL) depuis un an. Les six années précédentes, il s’y impliquait à titre d’administrateur ainsi que dans son groupe local. Cela fait aussi deux ans qu’il est le représentant de l’ARABSL siégeant au conseil d’administration de la FRAQ. Son père Ghislain a, quant à lui, notamment été maire du village pour un mandat, s’est impliqué à la Société d’agriculture de Rimouski, à la Coop Purdel, aux Producteurs de lait du Bas-Saint-Laurent, et s’implique présentement à la coopérative Agropur.
Nul doute que leur entreprise est un modèle dans la région. Nous espérons que Cédric restera avec nous, tant à la FRAQ qu’à l’ARABSL, pour de nombreuses années encore!