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La présidente du conseil d’administration de la Coopérative de solidarité Le Relait, Marilyne Rousseau, elle-même utilisatrice du service, aimerait voir plus de producteurs aller chercher de l’aide « préventive », plutôt que « curative », en s’accordant des congés.
« Avant, je ne prenais que quelques jours de vacances dans l’année. Mais depuis Le Relait, on part une semaine en camping en août, quand il y a moins de travaux au champ. Cet hiver, on part une semaine dans le Sud », témoigne la productrice d’Alma.
Généralement, précise-t-elle, les agents de remplacement ont de l’expérience ou sont étudiants en agriculture. Elle dit avoir eu une bonne expérience avec celui qui est venu prendre sa place pendant ses vacances cet été. C’est d’ailleurs le même qui reviendra cet hiver. « Je sais qu’il est fiable. Avant qu’on parte, il est venu quelques fois pour observer notre routine. On lui a expliqué comment ça fonctionne.
En travaillant avec lui, tu vois si ça clique ou pas », raconte celle qui aimerait « modifier les mentalités des producteurs » qui ne s’accordent du repos que lorsqu’ils sont « à bout ». « Il faut qu’ils adhèrent à l’idée de prendre des vacances; on va les avoir à l’usure! ».