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Les Fermes Longprés, célèbres pour leurs avancées dans le secteur des grandes cultures biologiques, ont changé de main lorsque les frères Dewavrin ont vendu la compagnie opérante, les équipements de culture et la meunerie à trois de leurs enfants qui étaient intéressés à prendre la relève. Les 520 hectares de terres, d’une grande valeur en Montérégie, deviennent maintenant un patrimoine familial qui sera relégué aux prochaines générations, aux cousins et cousines, avec un droit de location à ceux qui exploitent la ferme actuellement.
Ce processus de partage des terres a nécessité une profonde réflexion pour établir une formule qui sera gagnante pour la succession et gagnante pour les propriétaires de la ferme. « On s’est fait accompagner par de bons experts qui nous ont aidés à délier les problèmes, car l’entreprise, pour garder ses économies d’échelle, a besoin de cultiver ses 520 ha [en plus d’une superficie louée], mais n’a pas les moyens d’acheter les terres, alors on loue les superficies selon un bail long terme. On a prévu une augmentation de loyer, et pour sécuriser les superficies, on a prévu certains mécanismes, comme par exemple le fait qu’un maximum de 20 % des surfaces peut être vendu. Et on a le droit du premier refus. C’est une entente issue de plusieurs compromis, mais qui fait maintenant l’affaire de tout le monde », décrit Matthew Dewavrin, l’un des trois copropriétaires des Fermes Longprés.