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À deux semaines de l’ouverture du festival International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu, une entente est survenue le 26 juillet entre des syndicats locaux de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Montérégie et les dirigeants du festival.
Les détails de l’entente sont confidentiels. Toutefois, le président du syndicat de l’UPA du Haut-Richelieu, Sébastien Robert, explique que les dirigeants du festival ont reconnu l’importance des producteurs agricoles dans la tenue de l’événement. « On a trouvé moyen d’habiller un peu tout le monde, d’ouvrir un peu nos jeux chacun de notre côté, dit-il. L’entente est satisfaisante pour les deux parties. » L’entente sera seulement effective pour l’édition 2024 du festival.
Celui-ci offrait depuis 40 ans une passe familiale aux 2 167 entreprises agricoles de la région en guise de compensation pour l’atterrissage aléatoire de montgolfières dans leurs champs. Faute de moyens financiers pour honorer cet engagement cette année, le promoteur a tenté de diminuer ou de retirer les compensations offertes aux fermes. En guise de représailles, au moins 200 producteurs des MRC du Haut-Richelieu, de Rouville et des Jardins-de-Napierville avaient signifié leur intention d’interdire l’atterrissage de montgolfières sur leurs terres pendant le festival.
Bien que l’entente conclue soit bonne, estime Sébastien Robert, et que l’UPA souhaite que les producteurs lèvent l’interdiction d’atterrissage sur leurs terres, les producteurs sont maîtres chez eux. « Si le producteur décide de ne pas faire atterrir de montgolfières, il est en droit de le faire », souligne ce dernier. La directrice des communications du festival, Alexandra Bourbeau, a toutefois bon espoir de voir la collaboration renouvelée redonner accès aux superficies perdues durant les négociations. « La confiance est là », mentionne-t-elle.
Pas de double compensation
Devant l’échec des négociations en juillet, le promoteur du festival avait entamé des négociations de gré à gré avec les 125 exploitations agricoles ayant reçu le plus de montgolfières dans les dernières années.
Les compensations obtenues par la négociation de gré à gré ne s’additionneront toutefois pas à celles obtenues pour l’ensemble des producteurs, affirme-t-il. « Ce n’est pas un bar ouvert, les gratuités. L’idée c’est que les producteurs agricoles puissent aller avec leurs familles à l’International », précise-t-il.
Prochaine entente
Une nouvelle entente sera négociée cet hiver, applicable sur un horizon de trois à cinq ans. En vue de la prochaine négociation, le promoteur du festival fournira, à la demande de l’UPA, des statistiques sur les atterrissages et l’utilisation des gratuités par les producteurs.