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LANAUDIÈRE — La construction d’un pont temporaire à Sainte-Julienne n’a pas constitué une expérience heureuse pour les deux producteurs dont les terres ont servi d’accès.
« Ils ont excavé de 6 à 7 pieds de sol, soit environ 40 voyages », explique Charles Bergeron, responsable de l’aménagement du territoire à la Fédération de l’UPA de Lanaudière (FUPAL).
Les travaux du ministère des Transports visent la démolition complète du pont Lévesque situé sur la route 337 à Sainte-Julienne, en vue de reconstruire une nouvelle structure plus large incluant une piste pour les cyclistes et les piétons. Les travaux devraient se terminer à la fin de l’automne.
Les deux producteurs concernés s’inquiétaient encore de voir quelles seront exactement les compensations et si les terres seront remises en état avec un sol de qualité. Au moment de mettre sous presse, une partie seulement du dossier était réglée du point de vue financier et la restauration des lieux devra attendre la fin des travaux.
Le problème qui est survenu s’explique en partie par le fait qu’il n’existe pas d’entente-cadre avec le ministère des Transports. La plupart du temps, une nouvelle route signifie une expropriation et les usages temporaires sont plus rares. On signale néanmoins un deuxième pont provisoire dans Lanaudière et la situation doit se répéter ailleurs au Québec. « On vise une entente de même nature que celle avec Hydro-Québec », mentionne M. Bergeron. Celui-ci estime qu’environ 75 % des dispositions de l’entente avec la société d’État s’appliqueraient avec le ministère des Transports.
Une résolution qui demande une telle entente-cadre a été votée au récent congrès de la FUPAL. Les délégués du congrès demandaient notamment que l’on prévoie la présence de représentants de l’Union des producteurs agricoles (UPA) sur les chantiers afin d’éviter les erreurs de parcours et les bris inutiles.
Selon l’UPA, il n’est pas rare de constater que l’emprise utilisée pour les travaux et le passage d’un chemin, d’un pipeline ou d’une ligne de transmission se révèle plus large que prévu au départ. Le syndicat agricole souhaite donc des balises officielles pour encadrer ce type de cas.