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Saint-Denis-De La Bouteillerie – Charles Henri Garon, 15 ans, n’a pas d’hésitation sur son avenir : il veut cultiver la terre, lui qui se retrouve déjà à la tête du chantier d’ensilage de la Ferme Garondale, appartenant à ses parents, à Saint-Denis-De La Bouteillerie, dans le Bas-Saint-Laurent.
La récolte 2023 de maïs ensilage est bonne, décrit-il au journaliste de La Terre de passage dans son secteur. « Le maïs est prêt et il est beau, mais il est un peu court. Il a manqué de terre. On n’a pas travaillé le sol assez en profondeur au printemps et les racines n’ont pas descendu assez », analyse celui qui prévoit suivre une formation collégiale à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, campus de La Pocatière.
Il veut reprendre la ferme laitière de ses parents avec sa sœur. « Ma sœur est bonne avec les vaches et moi, je vais m’occuper des cultures », raconte-t-il.
S’il a été désigné pour conduire l’ensileuse, c’est qu’il… n’a pas de permis de conduire! C’est donc son frère et un employé qui transportent les boîtes d’ensilage sur la route. Et pourquoi lui ont-ils laissé le plus vieux tracteur? « Parce que c’est le meilleur et le plus fort », répond avec le sourire le jeune agriculteur qui conduit cette machine d’environ 275 chevaux.
« Il a ça dans le sang »
Les deux fils d’Alain Garon n’en sont pas à leur première récolte de maïs d’ensilage. Et les deux sont d’excellents conducteurs, précise leur père. Le plus jeune, Charles Henri, a commencé vers l’âge de trois ans à manier un Gator, un petit véhicule électrique pour enfant. « Il le stationnait du reculons d’un seul coup en crampant les roues avec une main sur le volant. C’est là qu’on a su qu’il allait être bon! Ensuite, que ce soit le tracteur à gazon, ou peu importe le volant qu’on lui donne, il est tout le temps bon. Il a ça dans le sang. Et ce n’est pas un excité. Il ne va pas trop vite et il prend le temps de laisser chauffer le moteur des tracteurs », commente son père.