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TROIS-RIVIÈRES — La nouvelle année voit démarrer les travaux d’aménagement d’un centre d’innovation agroalimentaire au centre-ville de Trois-Rivières. L’établissement ouvrira ses portes au printemps 2021.
Le futur centre d’innovation agroalimentaire sera aménagé au coût de 7 M$ dans une ancienne usine d’une superficie de 30 000 pi2 qui sera décontaminée et transformée au cours des prochains mois. L’établissement est situé à un endroit stratégique, à proximité du Centre des congrès et à quelques encablures du port où accostent de nombreux bateaux de croisière chaque année.
Le projet est piloté par Innovation et développement économique (IDE) Trois-Rivières, un organisme paramunicipal qui a acheté le bâtiment il y a plusieurs mois et obtenu des subventions pour sa transformation.
Ses promoteurs définissent ce nouveau centre comme « un lieu de création et d’innovation en matière agroalimentaire voué à la transformation de produits agricoles locaux, au conditionnement alimentaire, et pouvant même englober des produits fermentés ou destinés aux microbrasseries et aux distilleries ».
Une quinzaine d’entreprises auraient déjà manifesté de l’intérêt quant à la possibilité de s’établir dans le nouveau centre, qui pourrait générer jusqu’à 75 emplois, selon ses promoteurs.
« Le terme “innovation” ne sera pas qu’un élément du nom de l’établissement, affirme le conseiller municipal Denis Roy, représentant de la Ville au sein du Plan de développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire en Mauricie (PDAAM), qui a injecté 200 000 $ dans le projet. Nous souhaitons que les entreprises qui s’installeront dans le centre se consacrent au développement de produits agroalimentaires, de produits du terroir, et interagissent entre elles. En cela, ce sera un modèle assez unique. »
Un projet prometteur
« Ce projet me semble prometteur pour le milieu agricole, soutient le président de la Fédération régionale de l’UPA, Jean-Marie Giguère. Ça signifie de nouveaux débouchés pour nos entreprises agricoles et même des possibilités de développement pour les producteurs qui pourraient avoir des projets de transformation et de valorisation de leurs produits. »
Les promoteurs garantissent d’ailleurs que la priorité sera donnée aux entrepreneurs et aux produits de la région.
Ce projet était inscrit dans le plan de développement économique de la Ville pour la prochaine décennie, tout comme l’implantation d’un marché public. Rien n’est toutefois prévu pour ce dernier.
« À ce stade-ci, il faut encore préciser la mission du centre, qui n’est pas celle d’un marché public même s’il aura un mandat de commercialisation des produits », explique le conseiller Denis Roy.
Dans la foulée, il réaffirme la volonté de la Ville de combler l’importante carence en matière d’offre agroalimentaire au centre-ville.