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L’emplacement choisi pour l’extrémité sud du tunnel Québec-Lévis inquiète l’Union des producteurs agricoles (UPA). L’organisation juge qu’il « ouvre la porte à l’urbanisation » en zone actuellement réservée en grande partie à l’agriculture.
« L’emplacement de l’extrémité sud du futur tunnel ne correspond pas au tracé de moindre impact, estime le président de l’UPA, Marcel Groleau. Il est impératif de prévoir des mesures visant à limiter les conséquences sur le territoire et les activités agricoles dans ce secteur, quitte à revoir l’emplacement et à apporter les ajustements nécessaires s’il le faut. »
Les détails entourant le déploiement du Réseau express de la Capitale (REC) ont été dévoilés en conférence de presse le 17 mai. On sait désormais que la construction du tunnel Québec-Lévis, un projet estimé à 7 G$, se fera sur un horizon de dix ans et reliera l’autoroute 20, près de la route Monseigneur-Bourget, à l’autoroute 973, à la hauteur du boulevard Wilfrid-Hamel. Les travaux préparatoires doivent débuter en 2022 et le dossier d’affaires sera finalisé en 2025.
Sylvain Milot, conseiller en aménagement et en environnement à la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, précise que le territoire situé au sud de l’autoroute 20 est essentiellement agricole. Bien que le tunnel débouche au nord de l’autoroute selon les plans présentés, des infrastructures supplémentaires seront inévitablement construites à proximité et possiblement en zone agricole, estime-t-il.
« Une partie du projet est de favoriser le transport collectif, donc on peut penser qu’il y aura peut-être des stationnements aménagés à côté du tunnel. Ça va venir avec plusieurs autres infrastructures d’ici 20 ans; c’est sûr », anticipe-t-il. Le conseiller en aménagement prévoit par ailleurs que le site entraîne de la spéculation foncière et fasse grimper le prix des terres.