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ESTRIE — Le temps s’est arrêté le samedi 12 octobre dernier à la ferme laitière Gilbert et Fils de Lingwick, le temps d’un concours de labour avec des chevaux.
En tout, 10 paires de chevaux, communément appelées « stimes » (pour teams), rivalisaient de patience avec leur propriétaire pour labourer de petites parcelles de terre, un rang à la fois. C’est un travail de précision où chaque sillon doit être bien droit. Le labour doit présenter une inclinaison parfaite, et ce, rang après rang. Le succès réside dans la relation qui existe entre le conducteur de la charrue et son accompagnateur et le ou les chevaux lourds.
Mathieu Boulanger est un mordu de chevaux. Il côtoie ces animaux chaque jour. Maréchal ferrant diplômé de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de La Pocatière, il fabrique et installe des fers à chevaux. Il offre ses services dans la grande région de Sherbrooke.
Mathieu lance à la blague qu’il est le champion de Lingwick pour les labours. La veille de la compétition, il s’était exercé avec sa paire de chevaux. « Ça allait bien hier chez moi, mais c’est plus difficile aujourd’hui. Les chevaux se laissent distraire par le public », dit-il. Malgré sa grande connaissance de cet animal, Mathieu n’a pu terminer parmi les finalistes de la journée. C’est Germain Boutin d’Island Brook, un hameau de la municipalité de Newport dans les Cantons-de-l’Est, qui s’est une fois de plus illustré dans cette compétition.
C’était la première année qu’on met sur pied une telle activité à la ferme Gilbert et Fils, et la date est déjà fixée pour 2014. Rendez-vous donc le 11 octobre 2014! On trouve plusieurs de ces concours au Québec et en Ontario ainsi qu’aux États-Unis. À Saint-Valérien-de-Milton, en Montérégie, on organise chaque année le Festival du labour, un événement qui s’est tenu sur trois jours en octobre. Réal Désourdy, organisateur du Festival, se trouvait à Lingwick. Il mentionne qu’à Saint-Valérien-de-Milton, les participants labourent avec des charrues à manchons et des charrues Sulky. Les visiteurs peuvent même tenter leur chance.