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Le ministre Laurent Lessard a annoncé mardi soir que son gouvernement et ses partenaires soutiendront de façon « rapide et efficace » les producteurs affectés par la sécheresse.
C’est par Facebook que le ministre a déclaré que La Financière agricole du Québec « confirmera prochainement le montant de l’avance qui sera versée, laquelle tiendra compte du prix du marché et des frais de transport supplémentaires. Également, le gouvernement soutiendra financièrement les efforts de coordination déployés dans chaque région afin de permettre aux agriculteurs de combler leurs approvisionnements [de foin] ».
Couillard s’implique lui aussi
Quelques heures plus tôt, Mario Théberge, le président de la Fédération de l’UPA du Saguenay–Lac-Saint-Jean, recevait un appel du député de sa circonscription, lequel s’avère n’être nul autre que le premier ministre Philippe Couillard. Celui-ci s’enquérait des impacts de la sécheresse auprès du producteur laitier. « Il m’a appelé pour savoir ce qu’il pourrait faire. J’ai demandé que deux choses soient payées : les frais de transport pour faire venir du foin et la différence entre le prix qu’on paye normalement et celui qu’on nous offre actuellement [pratiquement le double]. J’ai vraiment senti une volonté palpable du premier ministre à nous aider, mais je lui ai dit que c’était urgent », explique-t-il.
L’attachée de presse du premier ministre, Joçanne Prévost, a confirmé à La Terre la nature de cette conversation, ajoutant : « On devrait annoncer très bientôt des mesures concrètes pour soutenir nos producteurs. On a été présents pour soutenir les producteurs lors de la grêle [l’an dernier]; on sera présents cette fois aussi pour la sécheresse. »
Les assurés en premier
Mario Théberge mentionne que les programmes actuels de la Financière agricole du Québec ne combleront pas toutes les pertes que provoque la sécheresse. Il demande donc des sommes substantielles provenant d’« un programme d’urgence qui n’existe pas encore ». Lorsque La Terre lui fait remarquer que ce ne sont pas tous les producteurs qui ont souscrit à l’assurance récolte de la Financière, il répond : « Certains producteurs [ont pris un pari]. C’est un risque avec lequel ils décident de vivre. Est-ce que les programmes vont pouvoir aider ceux qui ne sont pas assurés? Je ne sais pas, mais je ne peux pas défendre quelqu’un dont la maison a brûlé et qui a refusé de s’assurer. »