Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
RIMOUSKI — Un avenir meilleur se profile à l’horizon pour les producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.
La baisse du dollar canadien et des prix du pétrole et les coupes de bois anticipées à cause de la tordeuse des bourgeons de l’épinette ainsi que l’implantation de deux usines de granules de bois font enfin espérer le début d’une véritable sortie de crise pour l’industrie forestière.
Les producteurs forestiers peuvent aussi compter sur les effets indirects du nouveau régime forestier au Québec et des changements apportés à la réglementation forestière du Nouveau-Brunswick. Celle-ci exige que le bois coupé en forêt publique dans cette province subisse une première transformation avant d’être expédié ailleurs au pays.
« Je ne peux pas citer de chiffres sur notre marché au Nouveau-Brunswick parce qu’on n’a pas fait d’évaluation là-dessus. C’est d’autant plus difficile dans le contexte où les entreprises augmentent leur production », constate Charles-Edmond Landry, directeur général du Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent. Il demeure que la forêt privée de la région ne produit actuellement qu’à la moitié de sa capacité.