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Les producteurs questionnés par La Terre comprennent l’urgence de réparer les ponts lorsqu’ils sont endommagés, mais déplorent un manque de communication de la part du ministère des Transports du Québec (MTQ) en pareille situation.
La porte-parole du MTQ en Abitibi-Témiscamingue, Nicole Gaulin, explique que la prévisibilité est difficile lorsqu’un inspecteur décrète que la dégradation d’une structure justifie une limitation de charge sur-le-champ pour des raisons de sécurité, mais assure que tout est fait pour limiter les conséquences. Dans le cas du pont de la rivière Kinojévis, dont la fermeture est planifiée, une séance d’information auprès des citoyens a été tenue, précise-t-elle. D’ici le commencement des travaux, l’an prochain, la création d’un comité avec les producteurs concernés est aussi envisagée pour recueillir des idées sur des mesures facilitatrices à mettre en place.
En Outaouais, la porte-parole du MTQ, Rosalie Faubert, justifie aussi le court préavis de restriction de poids sur le pont à Plaisance par l’urgence d’agir décrétée par des experts, après une inspection sous-marine ayant révélé des déficiences majeures sur les pieux de la structure. Elle assure que la situation de la productrice laitière Annie Chartrand a été « prise très au sérieux » et que la construction du pont temporaire a été faite le plus rapidement possible.
« On a tenu une réunion d’urgence avec les partenaires concernés, dont le [ministère de l’Agriculture] et l’Union des producteurs agricoles. Il y a eu cinq rencontres à l’automne pour suivre l’état d’avancement des travaux de construction du pont temporaire et il y a eu une rencontre également à la suite de l’accrochage qui a eu lieu avec le pont temporaire », raconte-t-elle.