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SAINT-DAMASE — Deux à trois fois par année, des producteurs de bovins du Bas-Saint-Laurent voient leurs clôtures et leurs fils électriques arrachés par des orignaux qui s’y sont empêtrés. Les vaches et leurs veaux au pâturage flairent la brèche ouverte et se dispersent, ce qui augmente le risque de perdre des animaux.
Un champ du producteur de bovins René Matter est situé à proximité d’un ravage d’orignaux. « Il y a un cours d’eau en arrière, puis ils traversent, explique l’agriculteur de Saint-Damase, dans La Matapédia. Ils ne sautent pas par-dessus la clôture, ils arrachent tout! Une fois, la bête a traversé, puis elle a accroché la broche carreautée et le poteau est parti avec. »
M. Matter croit que le grand cervidé ne s’en sort pas toujours indemne. « Avec la broche barbelée, je suis sûr et certain qu’il est blessé », pense-t-il.
Le copropriétaire de la ferme bovine Au Reflet des Vosges n’a jamais évalué les pertes financières causées par ces dommages. « Ça me prend une heure ou deux par année pour réparer, estime-t-il. Les poteaux qui sont brisés, il faut que je les change. »
Daniel Reichenbach a le même problème. « À un moment donné, on manque de courant dans un fil, raconte le copropriétaire du Ranch Danclau de Saint-Ulric, dans La Matanie. L’orignal a le fil sur le poitrail. Il sent le courant et arrache tout. On sait que ce sont des orignaux qui font ça. On voit les traces. »
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