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Après la suspension temporaire des activités de l’usine d’Olymel de Yamachiche en Mauricie, celle de Saint-Esprit dans Lanaudière voit ses activités d’abattage réduites de 50 %.
En fin de journée lundi, les producteurs de porcs concernés ont reçu des directives de leur transporteur respectif selon lesquelles seulement la moitié des cochons prendrait la direction de cet abattoir. L’usine ne recevra que 22 500 porcs cette semaine comparativement à 37 500 habituellement.
En raison de la COVID-19, l’usine ne peut plus faire venir de main-d’œuvre de Montréal, confirme le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault. « Avec l’absence de travailleurs qui viennent d’agences de Montréal pour Saint-Esprit, c’est sûr qu’il y a un ralentissement [des activités] », dit-il.
L’usine de Saint-Esprit reçoit aussi des porcs en provenance de l’Ontario, mais cette proportion est en forte baisse, précise le président des Éleveurs de porcs du Québec, David Duval.
Une rencontre est prévue mardi entre les Éleveurs de porcs du Québec, Olymel et le ministère de l’Agriculture. Le ministre André Lamontagne lui-même est attendu. « L’important c’est d’arriver à vendredi avec quelque chose qui est viable à moyen terme, qui risque de ne pas déstructurer l’ensemble de la filière porcine, parce que c’est clair qu’une telle diminution d’abattage fera en sorte que des producteurs lâcheront prise et [aura] un effet sur leur santé humaine aussi », a souligné David Duval.