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Une nouvelle entente de principe vient d’être conclue entre la direction d’Olymel et l’exécutif du syndicat des employés de l’usine de Vallée-Jonction, en Chaudière-Appalaches.
L’entente survient après un blitz de négociations entrepris vendredi matin avec le médiateur spécial Jean Poirier, nommé en urgence par le ministre du Travail Jean Boulet pour régler le litige qui paralyse les activités d’abattage et de transformation de porc de l’usine depuis cinq mois.
Olymel avait d’ailleurs lancé un ultimatum au syndicat, le 24 août, l’avertissant de son intention de supprimer 500 postes si aucune entente n’était conclue d’ici le dimanche 29 août au soir. L’ultimatum tient toujours, a signalé la direction d’Olymel dans un communiqué, mais a été repoussé à mercredi matin (1er septembre) pour laisser le temps aux membres du syndicat de se prononcer sur cette nouvelle entente. Ceux-ci tiendront leur vote mardi en assemblée générale.
Rappelons qu’ils avaient déjà rejeté à 57 %, le 17 août, une première entente de principe intervenue le 14 août entre l’exécutif syndical et la direction. Les conséquences de leur décision sont cette fois plus grandes, avec plusieurs postes en jeu.
Détresse des éleveurs
Le vote des membres du syndicat aura également un impact important sur les éleveurs de porcs de la province, qui subissent les contrecoups de ce conflit et qui sont actuellement sous haute tension. Le nombre de porcs en attente a en effet atteint un nombre record, avec près de 180 000 bêtes qui s’entassent dans les bâtiments faute de pouvoir se rendre à l’abattoir. Depuis le 28 avril, les éleveurs de porcs ont dû faire preuve de débrouillardise pour éviter de devoir euthanasier des bêtes, une frontière qu’ils craignent de devoir franchir si la grève se poursuit.