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Le centre de formation en acériculture du Témiscouata, au Bas-Saint-Laurent, se diversifie avec l’ajout d’un espace locatif collectif pour faire de la transformation alimentaire en tout genre.
« Nous avions des équipements certifiés pour la transformation de produits acéricoles, mais nous voulions maximiser leur utilisation. C’est là que nous avons imaginé le projet de La Petite Usine Alimentaire qui permet la transformation de tous les produits agroalimentaires », explique l’enseignante en acériculture Francine Caron, également présidente de la Corporation du Verger patrimonial du Témiscouata, qui gère les installations situées dans les locaux du centre de formation.
Mme Caron indique que le Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs possède une érablière de 4 500 entailles. « Nous faisons de la production de sirop d’érable depuis 2001. En 2003, nous avons ajouté le volet de la transformation de produits de l’érable », raconte-t-elle.
À noter que le Centre d’expérimentation et de transfert technologique en acériculture du Bas-Saint-Laurent occupe également ces locaux , ce qui en fait une sorte de pôle d’expertise unique en son genre. « L’acériculture occupe une grande place dans nos activités. C’est une production très importante au Témiscouata et nous voulons permettre aux producteurs de transformer leurs produits dans nos installations », commente la coordonnatrice de la Petite Usine Alimentaire, Mayane Cyr-Paradis. Cette dernière estime que ce nouveau service favorisera la création d’autres entreprises agroalimentaires.
En tant que premier client, les Jardins du Témis, une entreprise de Dégelis, a pu évaluer le fonctionnement et les équipements lors d’une période d’essai. Autrefois, cette entreprise devait se rendre à Saint-Hyacinthe pour transformer ses produits maraîchers. « Enfin, nous pourrons transformer notre production tout près de chez nous. Ce sont des milliers de dollars que nous venons d’économiser en ayant cet endroit à notre disposition », mentionne le propriétaire André Tousignant.
Quatre ans de travail
L’idée d’un projet d’atelier de transformation des aliments au Témiscouata est née il y a quatre ans, au moment où un besoin a été décelé pour soutenir les entrepreneurs du secteur bioalimentaire dans la valorisation de leur production. Depuis, plusieurs entreprises ont été sollicitées pour l’analyse et l’élaboration du projet. « Ce sont des années de travail acharné afin de mettre à la disposition des producteurs un local correspondant à leurs besoins et tout ça, en réduisant les coûts de location le plus possible », mentionne le président de la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) de Témiscouata, Vallier Daigle.
Alexandre D’Astous, collaboration spéciale