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Au moment où la motoneige connaît un regain important de popularité, l’hiver 2018 pourrait s’avérer l’un des plus meurtriers sur les sentiers du Québec. À ce jour, près d’une quinzaine de personnes ont perdu la vie dans des accidents de motoneige, soit deux fois plus qu’à pareille date l’an dernier.
« Qu’il soit mortel ou pas, un accident, c’est un accident de trop », convient la porte-parole de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Marilou Perreault. Depuis la saison 2013-2014, qui avait fait 35 morts, celle-ci avait cependant noté une tendance à la baisse dans les mortalités.
Durant cette même période, fait-elle remarquer, la pratique de la motoneige a enregistré un bond spectaculaire. Celle-ci compte en effet plusieurs nouveaux adeptes, à en juger par la hausse des achats de droits d’accès aux sentiers, qui a atteint 15 % en 2015-2016. Autre indice, la Fédération indique avoir admis 5 000 nouveaux membres durant sa campagne de prévente cette année.
« On a beau avoir des campagnes de sensibilisation et une signalisation adéquate, si les utilisateurs ne respectent pas les règles de sécurité, les résultats ne sont pas aussi probants », confie Marilou Perreault. Cette dernière souligne que l’essentiel de son budget de promotion est consacré à la sécurité, notamment à la diffusion de capsules vidéo sur les réseaux sociaux (YouTube). « Nous sommes très proactifs, ajoute-t-elle, et on aimerait que les gens soient plus prudents. »
Marilou Perreault note que le réseau de sentiers de motoneige couvre une superficie de plus de 33 000 km de sentiers. « On se distingue partout à travers le monde, affirme-t-elle. Les gens ont accès à des paysages époustouflants. On a plus de sentiers de motoneige que d’autoroutes au Québec. »