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SAINT-FÉLICIEN — C’est du 17 au 19 juin, à Roberval, que la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec entendra la cause du Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (SPBQ). Dans l’espoir d’aider les producteurs à renouer avec les profits, le regroupement demandera de pouvoir vérifier les coûts de transformation et de vente des bleuets.
« On veut savoir quels documents on a le droit de vérifier pour savoir si on reçoit le juste prix pour nos bleuets », a indiqué le président du SPBQ, Daniel Gobeil, lors de l’assemblée générale annuelle (AGA) des producteurs et des cueilleurs de bleuets visés par le plan conjoint des producteurs de bleuets du Saguenay–Lac-Saint-Jean, le 13 avril.
Son organisation estime que la Convention de mise en marché en bleuetière accorde déjà ce droit aux producteurs, sauf qu’il n’aurait jamais été pleinement exercé.
« J’espère que la Régie va permettre de clarifier la situation pour se donner une zone de confiance et de confort », a affirmé le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, qui assistait à la rencontre.
En raison de la baisse de 9 % des approvisionnements de bleuets aux États-Unis par rapport à l’année dernière, les producteurs s’attendent à une augmentation du prix, notamment pour le deuxième paiement de la production de 2018, qui est imminent.
Système de vérification des ruches
Les personnes présentes à l’AGA ont également voté quatre résolutions pour améliorer l’avenir de leur industrie. Un service indépendant d’inspection des ruches a été réclamé au SPBQ dans le but d’assurer la qualité et la vigueur des colonies d’abeilles installées dans les champs.
Les producteurs ont aussi approuvé l’idée d’embaucher une ressource qualifiée pour l’évaluation de l’aide nécessaire au sarclage dans les bleuetières biologiques. « Il faut trouver des solutions pour conserver et entretenir nos champs afin d’éviter qu’ils soient envahis par les mauvaises herbes », a mentionné Marc Larouche, un ancien président de l’organisation.
Une résolution a été adoptée pour demander à Québec d’augmenter le plafond d’aide à la pollinisation à plus de 2 000 $ par entreprise et d’ouvrir le marché à tous les types de pollinisateurs.
Les producteurs ont également souhaité que leur syndicat négocie avec le ministère des Ressources naturelles et celui de l’Agriculture afin de rendre le coût des baux plus cohérent. Par le passé, des contrats auraient été signés à des taux allant de 6 $ à 66 $/ha.
Coup de pouce aux bleuets sauvages canadiens L’Association des bleuets sauvages de l’Amérique du Nord vient de recevoir 1,6 M$ dans le but de mousser à l’étranger l’intérêt pour les bleuets sauvages canadiens. Cette somme, octroyée par le programme Agri-marketing du Partenariat canadien pour l’agriculture du gouvernement fédéral, permettra d’accroître la demande mondiale tout en améliorant la commercialisation du produit auprès des marchés émergents. La promotion internationale se développera sous forme de campagnes dans les médias sociaux ainsi que de séminaires portant sur la santé ainsi que sur la boulangerie et la pâtisserie. |