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Du 18 au 20 novembre s’est tenu le traditionnel rendez-vous horticole de l’Expo Québec Vert, lequel, exceptionnellement cette année, était offert de façon virtuelle.
Pas moins de 150 exposants ont participé à cette 36e édition. La popularité de l’événement ne surprend guère Nathalie Deschênes, la directrice adjointe de Québec Vert, organisation regroupant 12 associations professionnelles en horticulture ornementale. « Nous avions la chance d’offrir 148 conférences aux 3000 visiteurs inscrits. Et autant de visiteurs pour une expo virtuelle, c’est plus qu’excellent », souligne-t-elle.
Cette visite virtuelle a permis d’accéder à des kiosques d’exposants, des activités sociales, des groupes de discussion, des démonstrations de produits, des conférences, de même qu’à une foule de contenus interactifs. « Bien sûr, le but premier de cette activité est d’éduquer et d’informer, mais elle permet aussi et surtout de créer une liaison commerciale entre les exposants et les clients. Vous savez, pour certains, c’est le seul moment de l’année où ils peuvent rencontrer leur clientèle », commente Nathalie Deschênes.
Une industrie en pleine croissance
Le milieu horticole a connu une belle croissance au cours de l’année 2020. « Au lieu d’être un domaine sur le déclin, on réalise qu’au contraire, l’horticulture est un domaine en pleine expansion », révèle Mme Deschênes. La raison? « Les jeunes sont fous du jardinage. Je puis vous dire que les baby-boomers ont de la relève », affirme-t-elle avec enthousiasme.
L’intérêt grandit et se diversifie parmi la population. « Il y a également un courant de verdissement urbain indéniable. On voit de plus en plus de murs et de toits végétaux et c’est une tendance qui va se poursuivre. On remplace de plus en plus le gris et le noir par du vert », assure la directrice adjointe.
Une activité découverte pendant le confinement Un sondage commandé par Québec Vert et effectué au mois d’août 2020 a révélé que 13 % des 815 répondants qui jardinent ont découvert cette activité à cause du confinement et ont l’intention de poursuivre dans cette veine dans l’avenir. Par ailleurs, 7 % ont indiqué que le contexte de la pandémie leur a redonné le goût de refaire du jardinage, une pratique qu’ils avaient laissé tomber, et 12 % ont indiqué que le contexte de la pandémie leur a donné plus de temps pour s’y adonner. C’est demeuré une activité courante pour 63 % des répondants s’adonnant au jardinage. Enfin, 5 % disent avoir découvert le jardinage, mais ne comptent pas poursuivre cette activité. « La pandémie aura au moins eu des effets bénéfiques pour l’industrie horticole, affirme Nathalie Deschênes, directrice adjointe de Québec Vert. Cela s’est avéré une année extraordinaire pour le jardinage. » |