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Plus de peur que de mal aux Serres Cléroux, de Laval. Le propriétaire, Sylvain Cléroux, dit n’avoir perdu que « très peu » de semis et de boutures dans le spectaculaire incendie qui a ravagé les installations de son exploitation le 19 février. Aujourd’hui, le plus gros producteur horticole de la province poursuit ses activités et assure, confiant, que la saison débutera aux alentours du 25 avril, comme à son habitude.
Solidarité
M. Cléroux ne cesse de souligner, avec gratitude, l’élan de solidarité dont il bénéficie depuis l’événement. Pour bien des fournisseurs, son cas est devenu prioritaire, comme chez Harnois, où le mégadôme commandé de 75 sur 200 pieds sera livré en trois semaines au lieu de quatre à cinq habituellement. « On s’organise dans la production pour concentrer la fabrication de ce projet-là en priorité, a indiqué le représentant des ventes pour les bâtiments agricoles, Roger Chaput. On n’est pas dans la période la plus occupée, ça aide aussi. » La confection du dôme devrait se terminer le 4 avril, juste à temps pour y transférer les fleurs et réorganiser la logistique avant le début de la saison. À la fin de l’été, lorsque l’entrepôt brûlé sera reconstruit, le mégadôme sera déménagé ailleurs sur le site pour être utilisé comme bâtiment d’entreposage.
Pertes
Les factures, les chèques, les ordinateurs et la machinerie (convoyeurs, machines de semis, etc.) ne sont que quelques exemples de ce que l’entrepreneur a perdu lorsque les flammes ont ravagé l’entrepôt, où se trouvaient les bureaux. Il a tout de même été chanceux, puisqu’une sauvegarde informatique sur le nuage (cloud) a permis de préserver une partie de l’historique de l’exploitation.
Le complexe de serres d’une dimension de six hectares, le centre jardin et les résidences de ses travailleurs étrangers temporaires n’ont pas été touchés, mais le système de chauffage a été détruit. « La grosse problématique restait l’entrée électrique, alors on a alimenté [les serres] avec des génératrices […] et on a installé des chaufferettes au propane. » Son équipe a veillé jour et nuit à ce qu’il n’y ait pas de défaillance de chauffage après l’incendie. Les boutures et semis perdus ont rapidement été rachetés. Pour les clients, pas de soubresauts à prévoir dans l’approvisionnement de la saison à venir, estime le propriétaire.