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Les syndiqués de l’usine Olymel de Vallée-Jonction, dans Chaudière-Appalaches, ont accepté à 78% l’entente de principe intervenue dimanche entre l’exécutif syndical et la direction d’Olymel.
Cette réponse positive, obtenue à l’issue d’un vote tenu le 31 août en assemblée générale des syndiqués, met ainsi fin à une grève qui a paralysé les activités de l’usine d’abattage et de transformation de porcs au cours des quatre derniers mois. Elle fait également tomber la menace de la direction d’Olymel d’abolir 500 postes si aucune entente n’était conclue d’ici mercredi soir.
Dans un communiqué, Olymel signale que des dispositions pour reprendre les opérations « dans les meilleurs délais » ont été prises, mais que les équipements doivent au préalable être inspectés.
La nouvelle convention collective, d’une durée de six ans, viendra à échéance en mars 2027.
Soulagement chez les éleveurs
Les éleveurs de porcs de la province, sous grande pression pendant le conflit, pourront progressivement reprendre leur souffle. Cette grève a entraîné un nombre record de porcs en attente dans les élevages avec près de 180 000 bêtes qui s’entassent dans les bâtiments à défaut de pouvoir se rendre à l’abattoir. Malgré tout, les Éleveurs de porcs du Québec, avec la collaboration d’Olymel, ont usé de différentes stratégies pour éviter de devoir euthanasier des bêtes, une frontière qu’ils craignaient toutefois d’avoir à franchir dans les prochaines semaines si le conflit se poursuivait.
L’usine de Vallée-Jonction devrait graduellement retrouver sa capacité d’abattage hebdomadaire d’environ 35 000 porcs.