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Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs enquête sur la possible présence de cougars en Abitibi-Témiscamingue, après qu’un éleveur bovin eut déploré la perte de veaux aux griffes de ce félidé susceptible d’être désigné espèce vulnérable ou menacée.
Le ministère a dépêché un agent de protection de la faune ainsi qu’un biologiste chez l’agriculteur de Macamic qui a publié des images à la suite d’une attaque d’un animal sur son cheptel de veaux destinés à l’engraissement. Un montage publié sur YouTube présente également des images de grands félins captées par la caméra de surveillance d’un voisin.
« Pour le moment, nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer les affirmations du propriétaire de la caméra de surveillance ayant fourni la vidéo montrant deux cougars situés à proximité de l’exploitation bovine de Macamic », écrit le ministère, précisant toutefois que la collecte de renseignements entourant le signalement n’est « pas terminée ». « Des caméras de surveillance sont présentement installées pour tenter de capter d’autres images des cougars. D’autres caméras seront installées dans les prochaines semaines », précise-t-on.
On mentionne aussi que lors du déplacement des spécialistes du ministère, des « pistes de loups ont été observées ». L’agent de protection de la faune du ministère a aussi « photographié la piste d’un gros félin près des enclos, laquelle pourrait être celle d’un lynx du Canada ».
Le cougar était jadis présent dans l’ensemble de l’Amérique du Nord, selon la même aire de distribution des cerfs, sa principale source de nourriture. L’attrait de sa fourrure ainsi que la menace qu’il représente pour l’élevage ont cependant contribué au déclin de l’espèce, aujourd’hui considérée comme « susceptible d’être désigné espèce menacée ou vulnérable ».