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Après avoir vécu « l’Urgence foin », les producteurs du Bas-Saint-Laurent éprouvés par la sécheresse ne sont pas à l’abri d’une « urgence santé » psychologique pouvant entraîner des idées suicidaires.
« Il va falloir être attentif. Les gens ont espoir que ça marche [leurs affaires]. Mais à l’automne, c’est là que ça va frapper… quand le fourrage ne sera pas là », prédit Gilles Saint-Laurent, de la Ferme Boval, à Sainte-Irène. « Ça fait 40 ans que je suis en production bovine et je n’ai jamais vu ça », poursuit-il.
Celui qui a reçu la formation sentinelle – afin de mieux repérer des collègues en proie à des idées suicidaires – se souvient d’avoir connu des années plus difficiles. « Mais là, ça fait deux ans que ça va mal. »
Même son de cloche du côté de Bruno d’Astous, président du Syndicat de l’UPA de La Matapédia. Selon lui, le niveau de stress des producteurs est susceptible d’augmenter au-delà de la saison de récolte des fourrages. C’est un facteur « qui s’ajoute à la pile, surtout pour les producteurs laitiers comme moi qui ont connu la baisse des prix », soutient le propriétaire d’une ferme à Val-Brillant.
Au moment de publier, ni la travailleuse de rang de La Matapédia Marie-Pier Boissonneault ni l’organisme Au cœur des familles agricoles (ACFA) n’avaient reçu un appel de détresse ou une demande d’aide d’un producteur agricole en lien avec la crise des foins.
Vous avez besoin d’aide ? Contactez l’ACFA dès maintenant au 450 768-6995.
Pour plus d’informations : www.acfareseaux.qc.ca